Ca yoyote dur à Buxeuil !

Le 15 mars 2011, nous étions réunies pour notre journée complète du mois avec au programme, la fabrication d'un nounours en yoyos sous la houlette oh combien efficace de Michèle F.

Michèle est une amoureuse des nounours, une passionnée. Sa boîte à ouvrages spécialement dédiée aux nounours et entièrement fabriquée de ses mains en est la preuve.  

      

Admirez le travail d'embossage...C'est une pure merveille.

Nous devions chacune confectionner un nounours semblable à ceux ci-dessous... Ils sont mimi, n'est ce pas ?

  

1ère étape : la confection des 54 yoyos (ah ben oui...!) nécessaires pour fabriquer les membres et le corps de notre ours. Ceux-ci avaient été préparés à l'avance à domicile pour ainsi passer directement aux choses sérieuses le jour J...

Et les choses sérieuses... ce furent :

La découpe des gabarits puis des pièces sur le mohair.  

L'assemblage des toutes petites pièces formant la tête, "mains" et "pieds" de l'ours. Ici vous pouvez voir l'une des premières étapes de la confection de la tête

et "oui !" on dirait celle d'un éléphant

mais "non !" c'est bien d'une tête d'ours qu'il s'agit...  

Petit à petit, celle-ci prend forme et comme l'a si bien dit Danièle, nous sommes passées à l'opération "bourrage de crâne"  

En fin de matinée, la tête était terminée. C'est avec un plaisir non dissimulé que nous avons vu naître sous nos aiguilles et nos doigts le minois de ce petit ourson  qui, avouons-le cependant, nous a donné un peu de mal (nous garderons un silence pudique  sur l'opération "mise sur l'endroit de la tête" une fois les différentes pièces assemblées... aaaaargggg !).  A ce stade-là, Michèle nous a annoncé "vous avez fait le plus dur !" avec pour effet, le résultat suivant :

Non, non ! Nous n'avions pas pris la fuite... mais figurez-vous que parvenaientdepuis les cuisines des fumets alléchants auxquels nous n'avons pas pu résister et... 

  

Il faut dire que nous attendaient un sublime taboulé, un succulent sanglier cuisiné en cocotte accompagné par un gratin dauphinois qui fondait dans la bouche... A la salade et aux deux plateaux de fromages, succèdèrent des tartelettes aux framboises maison absolument délicieuses... Le café s'imposait pour redonner vigueur aux troupes plus volontiers attirées par la sieste digestive que par les travaux d'aiguilles ! A toutes nos cuisinières et patissière, merci pour ce festin...

Requinquées donc..., tout le monde se remit au travail ; d'un côté les patcheuses "non-nounours" se sont activées sur leur ouvrage  

tandis que les "nounoursseuses" se lançaient dans la dernière ligne droite, à savoir la confection des "mains" et "pieds"  

puis à la couture des oreilles, de la collerette 

 

et des yeux sur la tête de nos TeddyBears et là encore, ce fût une étape importante car l'expression de chacun de nos ours était désormais posée... taquin, songeur, mutin... tous avaient maintenant leur "caractère". 

Voici les têtes, "mains" et "pieds" de nos ours avant assemblage définitif :

Ce cliché permet de juger de l'évolution de l'expression des oursons : sans yeux en 1 et 2, avec des aiguilles en guise d'yeux en 3 et enfin, doté de ses yeux et de son museau en 4... Ca change tout n'est-ce pas ?

Arriva ensuite l'étape ultime de l'assemblage final que nous ne pûmes malheureusement pas mener à terme du fait de l'heure tardive. Voici cependant les clichés pris de nos compagnons prêts à être terminés...

 

Vous devrez donc patienter encore un peu pour les voir terminés. A bientôt pour de nouvelles aventures...